Actualité de nos invités : Chocolat philo : "Le chocolat: une régression nécessaire", dans le cadre d' Escales/premier festival de philosophie grand public organisé à Louvain-La-Neuve, Ottignies et Wavre du 24 au 31 mars par le Centre d’Action Laïque du Brabant Wallon.
http://www.sergegoldwicht.be/ |
Ancienne Synagogue Ahavat Raïm (rue Dethy 73b à St Gilles) du 25 mars (vernissage) au au 27 mars et les 2 et 3 avril.
// Scènes : NanoDanse, spectacle qui réunit les chorégraphes Michèle-Anne De Mey et Grégory Grosjean, le cinéaste Jaco Van Dormael et l’écrivain Thomas Gunzig.A voir au Manège à Mons du 20 au 25 mars dans le cadre du Festival Via.
// Musique : It will take about 7 minutes, création de 8 pièces de compositeurs belges par le quintette Het Collectief et les voix de Donatienne Michel-Dansac, soprano et Holger Falk, baryton.
Avec aussi 5 comédiens, le tout mis en scène par Ingrid von Wantoch Rekowski pour le Festival Ars Musica. A Flagey le 26 mars à 20h15. http://www.arsmusica.be/
// Arts plastiques: Olivier Debré, un abstrait lyrique au Musée d’Ixelles jusqu’au 15 mai
http://www.museedixelles.be/OLIVIER-DEBRE-un-abstrait-lyrique-Retrospective_a56.html |
// La chronique scientifique d’Alexandre Wajnberg
// La chronique Archipel avec Bertrand Backeland de la Médiathèque
[Confront, 2009] |
une citation de Nietzsche, Ecce homo (1888) - pourquoi j'en sais si long
jusqu'au milieu de mon âge mûr, je n'ai jamais que mal mangé, d'une façon « impersonnelle », pour employer le jargon moral, « désintéressée », « altruiste », pour le bonheur des cuisiniers et autres chrétiens. Manger la cuisine de Leipzig, comme je le fis tout en étudiant Schopenhauer, c'était nier catégoriquement mon « vouloir vivre ». Réussir, sans manger assez, à se ruiner quand même l'estomac, voilà le problème que cette cuisine me semblait résoudre avec éclat. D'ailleurs, d'une façon générale, quels crimes la cuisine allemande n'a-t-elle pas sur la conscience ! La soupe au début du repas (au XIV siècle les livres de cuisine vénitiens l'appellent encore alla tedesca), les viandes desséchées, les légumes à la farine et à la graisse, et l'entremets presse-papiers ! Ajoutez-y ce besoin animal des vieux Allemands - pas seulement des Allemands vieux ! - de boire encore après les repas, et vous comprendrez l'origine de l'esprit allemand : une affliction de l'intestin... L'esprit allemand est une indigestion, il ne peut venir à bout de rien. - Mais le régime anglais lui-même, qui, en comparaison, du régime allemand et même du régime français, représente pourtant une sorte de « retour à la nature », savoir : le cannibalisme - répugne aussi à mon instinct ; il me semble qu'il donne à l'esprit des pieds pesants, des pieds d'Anglaise... La meilleure cuisine est celle du Piémont.